Selon le cycle des saisons :
Il y a eu l’AUTOMNE, l’énergie descendante, retour à la terre…. LE MÉTAL
Ensuite l’HIVER, la profondeur, le repos, L’EAU.
Et maintenant le PRINTEMPS, l’énergie qui nous permet de re-naitre.
Place à une énergie montante, émergente…LE BOIS

Nous y sommes : le solstice d’hiver. Le moment le plus Yin du Yin, pour un instant… la période de l’année où la noirceur domine. Savourons-la. Osons nous réfugier dans cet espace au plus profond de nous, prenons contact avec notre essence, notre intuition, tout comme la graine qui est semée dans la noirceur de la terre afin de prendre racine pour éventuellement jaillir et naître. Toute forme de vie a besoin de noirceur.

« Bien ancrée et abondante, l’énergie de l’hiver -le Zhi-le vouloir- représente nos ressources profondes, ce qui nous anime. Nous avons besoin de ce moment d’intériorité pour contacter notre énergie essentielle, celle qui est à la source de nos projets à venir. Le Zhi ne doit pas s’épuiser car cela peut nous éloigner de notre pulsion vitale, nous déraciner et ainsi nous laisser vulnérable aux désirs matériels, aux tentations et à l’excès. »

L’ancrage au quotidien est bénéfique. Quand on s’ancre, on ouvre les trajets yin d’enracinement. En plaçant le bassin comme il le faut, on vient verticaliser le sacrum et permettre à la colonne de s’aligner vers le ciel avec comme point d’ancrage le vertex, au sommet du crâne, et le point 1 rein à la plante des pieds. 

Je m’attarderai ici sur la dynamique des énergies de l’été. Comment vit-on cette saison? Sommes-nous en harmonie avec le monde qui nous entoure ? Est ce que notre environnement intérieur est au diapason avec la musique de l’été ?

S’ouvrir à l’acupuncture c’est aussi s’ouvrir à une autre pensée médicale, à une autre perception et conception des notions de santé, de maladie et de guérison. La pratique de l’acupuncture fut pour moi la porte d’entrée vers une compréhension de la dynamique énergétique et une vision plus globale de la santé.